Le temple de la Dame s’élevait sur une petite colline, baigné dans la lumière pâle du crépuscule. Ses pierres, encore vierges du poids des ans, dressaient des murs immaculés, sculptés avec ferveur par les mains dévouées des artisans de Saint-Jean. Le bois de la charpente embaumait encore la sève, et les ferrures des portes brillaient comme si elles venaient tout juste de quitter la forge. Tout ici respirait la pureté du renouveau, la promesse d’un sanctuaire béni, un phare de foi dominant le monde du haut de son promontoire.