Nouvelle-Vry

La Nouvelle-Vry est une cité-état humaine où la magie, la noblesse et l’artisanat, notamment la production de fromage, forment le cœur d’une culture un peu particulière dédiée à la gloire du Céleste et de la Dame. La gestion politique y est confiée à des guildes spécialisées, considérées comme les meilleures représentantes des divers intérêts de la faction. La magie et l’artisanat, omniprésents dans la vie quotidienne, sont surveillés de façon bienveillante par le clergé.

Entendez la clameur qui s’élève au-delà la colline.

Le Roy de Val-Azur a convoqué tous ses barons et chevaliers. Le Roy a alors demandé : « Qui veux me suivre, où que j’irais ? » Les plus ardents se sont dressés, ont jurés Foi, Fidélité ; les plus prudents ont devinés où il voulait les mener.

Ainsi parla le Comte de Noirchateau : « Je combattrai pour le Royaume. »

Le Roy lui dit : « C’est point assez : Nous conquérons au nom du Céleste. »

Ainsi parla le seigneur de Castel D’eau : « Des fervents je suis le plus fidèle. Mais je ne peux m’en aller, porter la mort dessus les mers. »

« Ha, dit le Roy, nos domaines s’étendent des rives de Balh-Amek jusqu’aux déserts les plus ardents, ce sont nos fiefs, que nous prendrons au prix du sang. »

Ainsi a parlé le Roy de Val-Azur, ainsi s’en est-il allé. Les plus fidèles l’ont suivi. S’en sont allés bien loin, dans ces fiefs porter le Divin.

La Plainte du départ.

Chevalier anonyme – Val-Azur.

Val-Azur au temps du Fléau

Sur une terre sauvage, fuyant la guerre et la destruction du continent d’Ophelos et cherchant la rédemption, les premiers habitants du royaume fondèrent leur village en bord de mer. De la couleur de l’eau et du ciel, ils nommèrent leur fief : Val-Azur.

Isolés, les premiers siècles furent ardus. Tous durent lutter contre la faune, la flore et les rares démons trouvant les colonies. Des siècles durant il fallu tout rebâtir. D’aucuns auraient abandonnés mais cette vie de labeur et de misère forgea le caractère des Azuriis.

De cette vie courte et dure leur esprit se renforça. Ils devaient expier les fautes de leurs parents : Prouver au Céleste qu’ils étaient dignes de sa lumière. Et cette difficulté à exister sur ces terres devint un crédo : Le Culte du Repentir était né. Mettant en avant le labeur, récompensant l’audace et le risque, prônant la résilience et l’obéissance, le Culte traça le destin de ce peuple abandonné. Nul Saint pour les guider, nul Ange pour les éduquer. Leur travail dictera leur avenir et prouvera au Divin qu’ils méritent leur place à ses côtés tout autant que ses enfants, si ce n’est plus.

Ainsi Val-Azur prospéra, se développant en royaume à la féodalité bien orchestrée. Du Roy au Chevalier, du Baron au paysan, chacun avait sa place et seule la mort mettait fin au labeur. Seule la destruction délivrait de cette vie faite de travail, de sacrifice, de don de soi pour le bien de sa communauté.

Les fermes fortifiées, colonne vertébrale du royaume en firent leur crédo : Les familles y vivant servaient le chevalier, maitre des lieux, en retour, il donne sa vie pour les protéger.

Dans les villes, les guildes œuvrent jour et nuit au nom du Baron, à faire prospérer l’économie, régir la vie citoyenne, laissant ainsi la noblesse faire couler le sang pour les couleurs de la cité.

S’ils s’estiment plus méritants de par leur sacrifice que les Elfes, ils reconnaissent que Feldar, le roi incontesté du peuple immortel a atteint l’objectif ultime : Entendre le Céleste et converser avec lui. Ainsi, Val-Azur se considère comme un allié de Caer-Khol (tel qu’écrit dans le Royaume) et répond présent quand ce dernier appelle à l’aide.

Val-Azur et Obéon

Sous le règne d’Eugène de Tassigny, de nombreux colons sont partis pour le nouveau continent dans le but de former des Castels, indépendants, mais alliés au royaume. Nombreux sont donc les petits chevaliers sans terres qui sont partis au nom du Roy pour conquérir de nouveaux fiefs et se faire une renommée.

Qu’ils soient paysans, nobles, érudits ou illettrés, tous se sont jetés dans cette aventure, bien souvent au prix des économies de toute une vie pour se forger une destinée, un avenir. Tous se sont lancés en gardant en tête ceci : Ce continent, c’est Val-Azur il y a des siècles. Ils vont souffrir mais ils vont endurer puis prospérer.

C’est ainsi qu’une nouvelle colonie vit le jour : La Nouvelle Vry. Rasée lors d’un conflit avec des populations autochtones, elle renait de ses cendre quelques années après grâce à la coalition de nombreux colons décidés à se faire un foyer :

Les Porteurs de Saint-Jean, pèlerins doués dans la confection du fromage et excellent dans la diffusion du culte de la Dame de Val Londro, ils ont choisi ces terres comme base pour leur mission d’évangélisation du nouveau continent.

L’antre des Enchanteurs de Castebrie. Cette baronnie, venant elle aussi de Val Londro s’est associée aux Porteurs et à d’autres colons pour vivre plus libres, libres d’étudier la magie, libres de chercher la gloire, libres de devenir des légendes.

Les colons de Val-Azur sont des chevaliers sans terre, des paysans, des commerçants, artisans, ils sont tout ça. Ils sont aussi ce qui relie la Nouvelle-Vry à son royaume d’origine et ses traditions. Tous sont là pour débuter une nouvelle vie, à l’image de leurs ancêtres : Prouver qu’ils sont meilleurs que les anciens et ainsi se couvrir de gloire.

Dans le discord de la communauté

Responsable de groupe Chevalier de Saint-Jean : Tristan/Frère Childebert
Responsable de groupe Castebrie : Paulin Delaporte (L’Ours ♰)